Ce Jeudi 19 octobre la deuxième édition des tweetchat a eu lieu sur la thématique des freins aux apprentissages. Après un intense et enrichissant échange avec plusieurs enseignants nous tenions à vous rendre un compte rendu, l’intégralité de dialogue est à retrouver avec le #edu4c.

Freins aux apprentissages : de quoi parle t-on ?

Les freins aux apprentissages peuvent être d’origine multiple :

Psychologiques ( confiance en soi, estime de soi…) , d’ordre familiaux, méthodologiques ou encore cognitifs.

Nous avons partagé des exemples de situations vécues qui pouvaient freiner les apprentissages :

  • Un contexte scolaire agité avec des conflits entre élèves
  • Une situation familiale compliquée : parents en cours de divorce, famille recomposée avec enfants de chaque côté et tensions, un des parents éloigné
  • Des besoins fondamentaux non assouvis qui met l’élève dans un état non récéptif
  • La peur de l’échec, de se tromper, du stress

Comment faire pour agir sur ces freins ?

Quels sont les leviers à activer pour un apprentissage optimal ?

Vouloir lever les freins aux apprentissages implique agir sur le climat de classe. On retiendra plus précisement que la valorisation de l’erreur, le dialogue avec les familles et le travail en projet sont des pistes au service du climat de classe.

En travaillant sur le climat de classe, nous allons pouvoir agir sur différentes dimensions : le bien être collectif mais aussi le bien être individuel.

En valorisant l’erreur par exemple, on donne le signal que l’on peut s’essayer en toute sécurité . Ainsi , l’élève n’est plus soumis à la peur de l’erreur et peut tester, chercher et donc , apprendre.

En travaillant sur des projets collectifs , on soutient la motivation des élèves et ils peuvent aussi prendre conscience de l’interêt des nouveaux apports de ce projet, pour eux et pour le groupe. Ce peut  être également l’occasion d’ouvrir l’école sur le monde et ainsi engager les élèves dans la vie réelle en faisant des liens avec le tissu associatif local.

Nous pouvons également ouvrir l’école aux familles et travailler ainsi sur la co-éducation qui permet plus de dialogue et une compréhension mutuelle des enjeux éducatifs.

Travailler sur un projet c’ est également l’occasion de valoriser les compétences collectives mais également personelles en donnant des responsabilités à chacun.e.

Au delà du projet, on peut aussi mettre en place des activités coopératives, favoriser les productions collectives, des brainstormings ou encore un marché des savoirs pour valoriser les compétences individuelles de chacun.e.

Nous pouvons mettre en place des pratiques collectives telles que le tutorat par exemple mais parfois , un travail individualisé s’impose afin d’accompagner l’élève depuis là où il se trouve.

 

Quels sont les méthodes et les pratiques pédagogiques pour y travailler ?

Il existe bien des méthodes pour se pencher sur les freins aux apprentissages, autant de méthodes de freins !

On citera la psychologie positive qui consiste à se centrer sur les réussites à l’aide par exemple de carnets de réussites/de kiffs=gratitude.

La pratiques de méditation , telles que la méditation pleine conscience par exemple  qui consiste à accueillir pensées, sensations avec bienveillance.

S’auto évaluer ou même se co-évaluer permet à chaque élève s’approprier ses savoirs et de vivre une expérience d’évaluation positive. Exemple : »je vais apprendre / je sais un peu / je connais bien »

Participer à des projets qui dépassent les élèves, l’école, le cadre purement scolaire et répondre à des enjeux globaux pour prendre conscience que l’on peut agir sur le monde !

Quels est l’impact des telles pratiques sur les élèves ?

En partageant nos différentes expériences, pratiques, ressources… nous nous sommes également posé la question de l’impact de telles pratiques sur les apprentissages.

Ce qui ressort des témoignages est très positif, surtout en termes de motivation :

des élèves qui ont envie de partager leurs savoirs en dehors de l’école , une curiosité et soif pour les apprentissages !

Ces pratiques ont permis également de développer plus de bienveillance en classe , une écoute, un questionnement plus important,

Un point de vigilance est à noter quant aux attentes. Il faut être visiblement patient.e , tout le monde était plutôt d’accord sur la nécessité de prendre le temps de mettre en place. Aussi , les résultats ne sont pas immédiat, c’est un travail de long terme mais qui est bénéfique certes pour les élèves mais aussi pour les enseignant.e.s .

Merci à tous.tes les participant.e.s : Christelle Renoux, Isabelle Cholat, Murielle Ducroo, Véronique Heinrich, Amélie Vacher, Régine B -Berthois, Jean Yves Vesseau, Christelle Renoux,  Régine Berthois  !

Vous avez envie de partager vos pratiques ? Rendez vous sur le groupe !

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